Il y a un âge de la vie où l’on peut être fana d’un tractopelle ou d’une locomotive 8800 kW de TGV Inouï ; où l’on peut danser dans la rue en se regardant dans les vitrines – sans qu’on vous regarde de traviole. Un âge où on peut penser qu’on règle la trajectoire des nuages et qu’on répond aux feuilles des arbres. Un âge où on a le droit de dire qu’on entend vibrer la circulation des trains de la France entière. Un âge où l’insolence est encore drôle, où on a le droit à la raideur, aux débordements ; où la laideur n’existe pas. Un âge où c’est normal, où ça ne pose pas de problème. Et puis… Quelque chose change. Spectacle tout-terrain pour pouvoir jouer là où sont les enfants. Cela ressemblera – peut-être ! – à un paysage avec un train électrique (un jouet pour adulte interdit aux enfants, parce qu’on est un peu sadiques !) monté sur une boite à surprises.